Ijitoek auzapezari kezka eta haserrea eragiten
Près de 200 caravanes se sont installées illégalement, ce dimanche 7 juillet, sur le terrain de rugby d'Ustaritz. Ce site étant en zone inondable, le maire souhaite lancer une procédure d'expulsion au plus vite.
2019ko Uztailaren 10a | MEDIABASK
Ce dimanche était loin d'être tranquille dans les environs d'Ustaritz. L'arrivée d'une communauté des gens du voyage a provoqué d'importants embouteillages sur la route départementale en provenance de Bayonne. Ses membres ont fixé leur campement de force sur le terrain de rugby situé dans le quartier Xopolo, provoquant l'inquiétude et la colère du maire de la commune.
Bruno Carrère a en effet décidé de porter plainte afin qu'une procédure d'expulsion soit exécutée au plus vite. Les 200 caravanes se sont en effet installées sans autorisation et sans même s'être annoncées, comme l'exige le règlement. Le terrain de rugby étant situé en zone inondable et les prévisions météo particulièrement mauvaises pour les jours qui viennent, l'édile est d'autant plus préoccupé par cette arrivée non anticipée.
Il convient de rappeler que la Communauté d'agglomération Pays Basque n'est actuellement pas en conformité avec la loi en ce qui concerne les conditions d'accueil des gens du voyage. Le nouveau schéma départemental sera rendu public à la fin de l'année et l'Agglo devra alors s'y conformer au plus vite. Un retard que les communautés nomades n'hésitent pas à mettre en avant pour justifier ces campements illégaux. Différents sites sont néanmoins disponibles et le territoire serait en effet capable d'accueillir jusqu'à 500 caravanes, estime le vice-président en charge de l'habitat et de la politique de la ville, Paul Baudry, qui regrette que les gens du voyage n'anticipent pas leur arrivée comme cela leur est pourtant demandé.
Par ailleurs, les 150 caravanes qui occupaient illégalement le terrain de rugby d'Ascain, la semaine dernière, ont quant à elles levé le camp afin de poursuivre leur route en direction de Pau, comme elles s'y étaient engagées.