Bruno Carrère: mensonges et manipulation pour le pouvoir?
Lors du débat organisé par le journal Mediabask en mars dernier, Bruno Carrère faisait des déclarations concernant les démissions durant son mandat. Cependant, les preuves consultables dans cet article montrent que les faits sont radicalement différents de ceux qu'il avance…
25 Juin 2020 | UZTARITZE.INFO
Dans la vidéo diffusée par Mediabask, Bruno Carrère, déclaraitÀ€â€š'' : "sur les 5 démissions une a été acceptée car elle était écrite en deux langues" (Voir extrait vidéo).
Hors, à lire la lettre dont Bruno Carrère fait allusion (consultable ici) nous constatons qu'en effet, elle est bilingue, mais qu'il ne s'agit pas du tout d'une lettre de démission. Par cette lettre, l'élu démissionnaire demandait juste à avoir les éléments concernant les échanges entre le maire sortant, Carrère lui-même, et le préfet. Pour le coup, on peut se poser la question, par "l'acceptation" d'une "démission" qui n'en est pas une, de la responsabilité d'un tel acte…
Dans la foulée, Bruno Carrère affirmait à nouveau avec assurance que "les 5 ont démissionné à l'occasion du vote sur le budget en 2019, parce qu'on n'a pas voulu mettre en place un système de traduction simultanée"(Voir extrait vidéo). Ici encore, si on lit la lettre de démission des élus en question (consultable ici), les motivations sont on ne peut plus clairement exprimées: "la non prise en compte ni des déclarations faites en langue basque, ni des propositions faites afin de résoudre cet état de fait, et le non respect des engagements électoraux de 2014". C'est de suite un peu moins simple que ce qu'il n'y paraît.
Les 5 élus avaient d'ailleurs diffusé un livret offrant une lecture détaillée et globale sur les événements intervenus depuis le début du mandat, sans se limiter au sujet de la langue (encore disponible ici même si le bref article sur les démissions n'est bien sûr plus d'actualité).
Quels intérêts a donc Bruno Carrère dans cette démarche? L'unique conséquence ne serait-elle pas de salir et dénigrer des personnes, ancien.ne.s élu.e.s, qui ne lui portaient tort ni quand ils/elles s'abstenaient minoritairement et en argumentant, ni dans la mesure où ils/elles ne se présentaient pas aux élections municipales?